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Site en construction mais histoire vraie
Bueil, le mercredi 25 juin 2008,
Monsieur,
Le 3 octobre 2007, attiré par une apparente promotion (30% de réduction, en gros, mais uniquement pour les possesseurs de la carte CORA, en petit ; donc une tentative de me vendre un produit financier), j’ai acheté en votre magasin une débroussailleuse d’un  montant de 649 €. (Je l’ai payée par chèque, ne disposant que d’une pièce d’identité, j’ai été traité avec à peine plus d’égard qu’un voleur de poules. J’avais besoin de cette machine, j’ai ravalé ma fierté… J’aurais du sentir le mauvais plan !).
Le 6 octobre, je l’ai testée sur quelques mètres carrés après avoir introduit essence et huile à un niveau compris entre les deux repères de la jauge, suivant les conseils de  l’illustration du manuel d’utilisation. Aucun problème n’étant apparu je l’ai remisée pour usage au printemps.
En avril 2008, j’ai rempli le réservoir d’essence et vérifié que le niveau d’huile se situait au dessus de la limite inférieure de la jauge, j’ai tondu sur une distance de trois ou quatre mètres puis le moteur s’est arrêté et en tentant de le relancer j’ai dû constater qu’il semblait serré.
J’ai ramené la débroussailleuse en votre magasin. Par message téléphonique, tout en reconnaissant que le niveau d’huile était au minimum (copie du message intégral en ma possession MP3), vous avez clairement défini votre stratégie : ne rien faire, vous dégager de toute responsabilité. Vous m’avez recontacté, cette fois, selon vous, le niveau d’huile était devenu insuffisant de 4ml pour une quantité minimale attendue de 30 cl et nulle part indiquée sur les documents joints (l’illustration du manuel laissant même penser qu’il suffit d’ajouter 0,15 litre à on ne sait quoi) et ce conseil très précis : « ne pas trop remplir ».
À ce prix ni Briggs & Stratton ni CORA ne sont capable de fournir un bidon doseur, même vide, indiquant clairement la quantité d’huile.

Vous voudriez me rendre coupable de cela :
J’ai attendu une proposition de votre part et ai reçu en date du neuf juin un courrier recommandé A.R. :
Ce courrier dénonce la garantie, sans autre précision, cela me semble un peu court et, à dire vrai, bien peu professionnel.
Et pour juger du sérieux de votre groupe, voici copie de votre site :

Incohérence que vous me justifiez par courrier électronique du 23/06/2008 en ces termes :

« Votre appareil est à ce jour classé "terminé non réparé", du fait de la dénonciation de garantie; c'est ce qui explique les termes utilisés lors de la consultation en ligne. »

Même en ce cas, devant une telle évidence (date de commande imaginaire de pièces imaginaires), vous refusez de reconnaître la moindre erreur, tout est normal…
En résumé vous m’avez vendu une machine dont vous êtes si peu fier que vous n’osez même pas la signaler de votre marque (Verciel), dont la garantie ne s’applique pas au moteur. Votre politique SAV est basée sur « c’est pas nous !»… c’est moi qui casse, c’est Briggs & Stratton qui refuse la garantie !
En conséquence, vous comprendrez que j’adresse copie de cette lettre et de tous les documents à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

N’ayant rien à vous reprocher, vous ne verrez donc aucun inconvénient à retrouver sur Internet copie intégrale de ce courrier.

Recevez, Monsieur, mes salutations.